lundi 22 septembre 2014

Une bonne explication de la crise actuelle de l'Eglise :


A lire !

Une partie de la Curie défie le pape François, ces derniers estimant que le pape jésuite aidé de son ami le cardinal allemand Walter Kasper défie la doctrine de l’Eglise sur le sujet de l’impossibilité de communier pour les divorcés-remariés.
La fronde prend une nouvelle ampleur par la publication déjà annoncée de l’ouvrage « Demeurer dans la vérité du Christ » signée de cinq cardinaux et non des moindres : Walter Brandmüller, président émérite du Comité pontifical pour les sciences historiques, Raymond Burke, actuel préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Velasio De Paolis, président émérite de la Préfecture des affaires économiques du Saint-Siège, et Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, aux positions parfois bien peu orthodoxes !
Le journal La Croix – donc à prendre avec des pincettes ! – rapporte que le pape serait irrité par ces prises de position contraires à la sienne. La chose ne serait pas étonnante tant le pape François s’est personnellement engagé sur la question du coté de son ami Kasper, il a cependant dû déjà subir un terrible revers au consistoire de février 2014, ayant vu 80% des cardinaux s’opposer à ce changement de doctrine.
Le père Carlo Buzzi, missionnaire au Bangladesh, écrivait à Sandro Magister le triste constat suivant :
Ces divorcés remariés – qui, en fin de compte, ont quelque peu négligé le sens chrétien de la souffrance, du sacrifice, de la patience, de la pénitence, et qui ont oublié que Jésus a été crucifié et que la croix, lorsqu’elle se présente, est pour tout chrétien un moyen de se rapprocher du Rédempteur – se montrent quelque peu présomptueux quand ils font appel à la miséricorde de Dieu, alors qu’ils n’ont guère tenu compte de lui précédemment.
Au point de vue subjectif, je pense que, pour eux, il est beaucoup plus existentiel qu’ils se limitent au désir de la communion plutôt que de recevoir la communion elle-même.
Le fait d’accepter de bon gré cette abstinence fera beaucoup de bien à leur âme et à la sainteté de cette communauté chrétienne qu’est l’Église.
Si, au contraire, l’on avance dans la voie tracée par le cardinal Walter Kasper, les dégâts vont être importants :
  1. Cela rendra l’Église superficielle et accommodante ;
  2. Il faudra nier l’infaillibilité de la chaire de Pierre, parce que ce sera comme si tous les papes précédents s’étaient trompés ;
  3. Il faudra considérer comme des imbéciles tous ceux qui ont donné leur vie, dans le martyre, pour défendre ce sacrement.

jeudi 4 septembre 2014

Une rumeur : La masturbation à l’école

Nous venons de recevoir une brochure intitulée « Questions d’ados » accompagnée de la lettre suivante :

Bonjour Madame Farida Belghoul,
Nous vous adressons ce document distribué l’an dernier aux collégiens dans plusieurs établissements de l’académie de Versailles. Nous vous ferons parvenir tous les documents que nous rencontrerons lors de cette année scolaire 2014/2015, nous pouvons craindre avec « Monsieur Vallaud-Belkacem » la multiplication de ces publications.
Félicitations pour votre combat, votre courage, vous êtes un exemple pour nos familles, notre patrie.
Recevez nos salutations distinguées.
Deux enseignants de l’académie de Versailles qui vous suivent avec beaucoup d’attention.
Publiée par le Ministère de la santé en 2007, actualisée en 2008, officiellement distribuée à l’école, cette brochure affiche dans la rubrique « Adresses utiles », page 53, la Ligne Azur recommandée aux adolescents se posant des questions sur leur « orientation sexuelle ».
Nous dormions.
Le sommaire recense les questions traitées dont voici quelques exemples remarquables. Les réponses sont des joyaux intellectuels, spirituels et pédagogiques :
« Comment savoir si une fille ou un garçon a du désir sexuel ? », page 22.
Réponse : « (…) elle ou il peut rougir, être en sueur, la pointe de ses seins peut durcir chez la fille. Au niveau de la vulve, le clitoris se raidit (c’est une forme d’érection), les lèvres gonflent et le vagin se dilate, un lubrifiant naturel va progressivement tapisser l’intérieur du sexe (les sécrétions vaginales), ce qui facilitera la pénétration. Certains appellent cela « mouiller ». Chez le garçon, au niveau génital, la verge se raidit et s’allonge, le gland se décalotte et rougit, cela s’appelle « bander ». Du liquide séminal peut apparaître au bout du sexe. »
« C’est quoi la masturbation ? », page 20.
Réponse (à noter que celle-ci apparaît dans la silhouette d’une main) : « La masturbation, ce sont des caresses (souvent par va-et-vient, frottement, pression…) au niveau des parties génitales (pénis du garçon, vagin ou clitoris de la fille) qui procurent du plaisir ou un orgasme (…) Les caresses sont souvent accompagnées d’images ou de scènes érotiques qui défilent dans la tête. Cette pratique sexuelle solitaire ou en couple est assez fréquente et peut contribuer à l’apprentissage (sic) du plaisir. A l’âge de 18 ans, 93% des garçons et 45% des filles déclarent s’être déjà masturbés. »
« Comment faire l’amour sans pénétration ? », page 25.
Réponse : « (…) Pour les filles, des caresses avec un doigt humide, la bouche ou la langue, au niveau de leur clitoris et sur l’ensemble de la vulve peuvent leur procurer un orgasme. On peut caresser le pénis du garçon avec la main, la langue ou la bouche (fellation).
Une fille ou un garçon ne sont pas toujours prêts pour des pratiques sexuelles avec pénétration, pour des raisons morales, de religion, ou personnelles. »
Au vu de ces résultats scientifiques, la discrimination est patente. Les filles ne jouissent pas de l’égalité d’accès à la masturbation. L’infirmière du collège, fonctionnaire en charge des apprentissages sexuels, est-elle là pour y remédier ?
Parallèlement, victimes eux aussi de discriminations spécifiques, les juifs et les musulmans devraient exiger de l’école publique une version cacher du terme : « le gland se décalotte ».
Autres problématiques abordées :
  • « C’est quoi l’homosexualité ou la bisexualité ? », page 19.
  • « Pourquoi les garçons bandent-ils le matin ? », page 21.
  • « Pourquoi les filles mouillent-elles ? », page 20.
Feuilletez la brochure (plein écran disponible en cliquant sur le bouton situé en bas à gauche) et accédez aux réponses et aux autres questions soumises à nos enfants. Mauvaise foi de ma part : d’après la seconde page de couverture – et le titre du fascicule, ce sont les adolescents eux-mêmes qui sont les auteurs de ces questions… Nous voilà rassurés.
Si l’école ne veut plus instruire, elle se rachète au moins par des apprentissages sexuels de haut niveau.
Nous dormions. Il est temps de se réveiller.
Pour vaincre et restaurer l’amour courtois, adhérez à la FAPEC.

Farida Belghoul

lundi 1 septembre 2014

Réforme des rythmes scolaires : le bon plan

pommes260% des parents sont contre, selon le Figaro. Probablement plus. Ce journal ferait mieux de titrer que ces 60% sont POUR éduquer eux-mêmes leurs enfants. C’est l’Etat qui est contre l’éducation familiale.
Septembre 2014 : pour contrer cette éducation familiale, l’Etat en remet une couche avec la réforme des rythmes scolaires. Résultats escomptés : après une période de contestation attendue, retour au calme sur de nouvelles « normes » avec la démission du plus grand nombre, épuisé et vaincu par le rythme de la vie moderne et ses factures démocratiques.
Vivement la restauration d’un ministère de l’instruction publique ! Si l’Etat se limitait à instruire avec de bonnes méthodes… Ce n’est pas demain la veille ? Cela dépend de nous !
Pourquoi cette réforme ? L’Etat veut éduquer l’enfant lui-même, et en posséder la jouissance le plus longtemps possible dans la semaine. Tous à l’école le mercredi matin de gré ou de force. Exit le père et la mère, les corps intermédiaires comme les paroisses qui font le catéchisme ce matin-là ; d’autres préfèrent se lever plus tard, le sommeil des enfants aussi est réparateur… étant entendu que le mercredi après-midi est réservé de longue date, et sans discuter, aux sports en tous genres. Il faut bien que le corps des jeunes exulte.
Parallèlement, d’autres intermédiaires, ceux-là honnis des vraies mères, sont autorisés par le ministère à entrer dans les classes pour prévenir le stéréotype homophobe, transphobe et toutes phobies extirpées de la loi humaine qui unit depuis peu, sur le papier, deux hommes ou deux femmes.
On fera mieux pour l’égalité sous peu – ça avance par glissement progressif : on conjoindra à la mairie des combinaisons conjugales magnifiques de plusieurs hommes superbes (à trois, cela s’appelle déjà le trouple…), le nombre de partenaires légaux aux orientations sexuelles dé-chaînées est destiné à se multiplier au sein de mariages civils modèles qui nous donneront toujours plus de leçons d’amour, de liberté, et d’égalité, à nous, les salopards fidèles à la Tradition.
En attendant ce progrès supplémentaire, on peut toujours tromper son mari ou sa femme. C’est bon pour l’égalité, ça aussi. Surtout quand on est une femme.
L’amour « pervers polymorphe » est l’avenir de l’homme asexué. Joli thème de réflexion pour les activités péri-scolaires, de 4 à16 ans, vous ne trouvez pas ?
Adhérez à la FAPEC, pour vous sortir de ce guépier mortel.


Vive l’homme. Vive la femme. Vive le père et la mère, faut-il encore être dignes de ces titres. Comment l’être ? Occupez-vous, le plus souvent, de vos enfants vous-mêmes. La FAPEC vous y aidera toute l’année.

Farida Belghoul